3 tie-break dingues

3 tie-break dingues

Le tie-break, ou jeu décisif, est une façon de compter les points qui intervient à la fin d’une manche pour départager les joueurs en cas d’égalité. Le joueur dont c’est le tour de servir, engage le premier puis chaque joueur sert deux fois d’affilée alternativement. Le premier joueur qui parvient à 7 points avec deux points d’écart remporte le set. Parfois injuste, toujours implacable, le tie-break est un peu l’acmée du suspense au tennis. Voici 3 tie-break qui ont marqué l’histoire.

Le plus légendaire

Le tie-break le plus célèbre a lieu en 1980, en finale du tournoi de Wimbledon. À cette époque, Bjorn Borg est un peu le joueur imbattable : il vient de remporter son cinquième Roland-Garros et rêve d’établir le même record sur le gazon anglais. En face de lui, le sale gosse du tennis est prêt à en découdre. John McEnroe, 21 ans, a remporté son premier tournoi du Grand Chelem quelques mois plus tôt à l’US Open, en battant…le suédois.

Sur les chapeaux de roue, McEnroe entame le match en claquant un 6-1 à son adversaire, puis Bjorg remporte les deux sets suivants. Mais l’américain ne cède rien, sauve deux balles de match dans le quatrième set et parvient au tie-break. Aucun des joueurs ne relâche l’étreinte et les balles de sets de l’un succèdent aux balles de matchs de l’autre (7 au total pour Borg). Il faudra 35 minutes d’un jeu intense et magistral pour que McEnroe remporte ce tie-break à 18-16. Puis c’est à 8-6 dans le 5è set que Bjorn Borg remporte finalement cette lutte acharnée, en larmes, lui d’habitude impassible. Un film retrace l’histoire de cette finale dingue et des jours qui l’ont précédée.

Le plus inédit

Jusqu’à présent, il n’y avait pas de tie-break dans le 5è set des matchs de Grand Chelem sauf à l’US Open. En 2019, pour éviter des matchs interminables, l’Australian Open et Wimbledon ont instauré le super tie-break à 10-10 et 12-12 dans le 5è set. Cette année, la finale entre Roger Federer et Novak Djokovic a donc été la première à se décider à l’issue d’un tie-break. Malgré cette règle inédite, ce fut la finale la plus longue de l’histoire à Wimbledon (4h57) et elle n’a pas manqué de suspense.

Si le serbe a inscrit bien moins de points que le suisse, il a été le maître dans les trois tie-break qui ont rythmé ce match d’anthologie. Il va même jusqu’à sauver deux balles de match à 8-7 sur le service de Roger Federer. Un goût amer pour le joueur suisse donc, et quelques brins d’herbe dégustés en guise de victoire pour Djokovic qui s’est ainsi offert son 16è Majeur. 

Le plus inattendu

Lors de l’édition 2018 de Roland-Garros, les spectateurs de la Porte d’Auteuil ont pu assister à un quart de finale inattendu entre Novak Djokovic et Marco Cecchinato. Après avoir sorti David Goffin, on ne lui donnait pas de grandes chances face au serbe. C’est certainement la raison pour laquelle l’italien est apparu détendu sur le court. Solide et précis, il est parvenu à prendre rapidement les devants : 6-3 dans le premier set. Il réitère dans la deuxième manche et s’impose à l’issue d’un premier tie-break.

Mais Djoko profite d’un moment de relâchement pour envoyer 6-1 dans le troisième set. Il sert pour égaliser à deux manches partout lorsque le dissipé Cecchinato débreake et embarque son adversaire dans un tie-break des plus fameux. Il faudra 24 points, 3 balles de set sauvés et 4 balles de match pour que l’italien conclut et emporte le plus beau combat du tournoi à 13-11. Partenaire d’entraînement du Djoker, c’est la première fois que Cecchinato se hissait en demi-finales d’un Grand Chelem. 

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