Les femmes ont fortement contribué à la croissance du tennis, et ce dès l’apparition de ce sport. De Suzanne Lenglen aux soeurs Williams, en passant par Billie Jean King, les légendes féminines du tennis ont été nombreuses et elles ont souvent aidé à faire bouger les lignes du sport en général. Alors dans cet article, nous rendons hommage au tennis féminin avec ce guide.
Premièrement, il faut savoir qu’il n’existe qu’une seule différence fondamentale entre le tennis féminin et le tennis masculin. Il s’agit du nombre de sets par match dans les tournois du Grand Chelem.
En effet, dans ces tournois, les hommes jouent en 3 sets gagnants quand les femmes jouent en 2 sets gagnants comme dans les autres tournois. D’ailleurs, le débat sur l’instauration des 3 sets gagnants chez les femmes est un serpent de mer vieux comme le tennis.
Hormis cela, et la rémunération plus faible des tournois féminins, il n’existe aujourd’hui aucune différence entre le tennis masculin et le tennis féminin. Les terrains, les règles, le système de points, etc., sont les mêmes.
Sans être chauvin, on peut légitimement dire qu’aucune femme n’a eu de plus grand impact sur le tennis que Suzanne Lenglen.
La Française fut joueuse professionnelle de 1913 à 1927 et la première star internationale du tennis féminin. Surnommée La “Divine”, elle remporta 6 fois Roland-Garros et 6 fois Wimbledon. Elle révolutionna le jeu en proposant un aggressif et varié, en opposition avec le jeu de fond de court de ses adversaires.
La Française est aussi la première à jouer en jupe courte, plissée, à dénuder ses bras et ses chevilles, et à tenir ses cheveux à l’aide d’un bandeau. Elle avait aussi l’habitude d’arriver sur le court avec un manteau de fourrure, maquillée et parée de bijoux.
La WTA, pour Women’s Tennis Association est l’association équivalente de l’ATP (Association of Tennis Professionals) pour les hommes. C’est donc l’organisation en charge des compétitions tennistiques pour les joueuses professionnelles.
Elle fut fondée en 1973 par l’Américaine Billie Jean King, considérée comme l’une des plus grandes joueuses de l’histoire. À l’époque, l’objectif était de créer un circuit autonome et indépendant de celui des hommes pour faire valoir leurs droits. En effet, jusqu’alors, les femmes étaient rémunérées 10 fois moins que les hommes.
La WTA remplace alors les Virgin Slim Series, premier circuit réservé aux femmes, sponsorisé par une marque de cigarettes de Philip Morris. Ce circuit avait débuté en 1971 avec les Original 9, surnom donné aux neuf joueurs à l’origine de la rupture avec les instances dirigeantes du tennis à l’époque.
Depuis, la WTA gère le circuit de tennis féminin, le WTA Tour. Elle détermine le calendrier, les tournois inclus et attribue une catégorie à chaque tournoi. Les points du classement WTA et le prize-money sont liés à la catégorie du tournoi. La WTA organise également les finales de la WTA à la fin de chaque saison.
En revanche, comme chez les hommes, les tournois du Grands Chelems ne sont pas organisés par la WTA. Ils ont des dates réservées dans le calendrier et les joueurs gagnent des points WTA pendant ces tournois, mais ils sont sous le contrôle de l’ITF (International Tennis Federation).
Aujourd’hui, la WTA affirme être la plus grande fédération sportive féminine, avec plus de 1 650 joueuses de 84 pays différents. Le prize money sur la saison est estimé à environ 180 millions de dollars, sur plus de 60 tournois, dont quatre Grand Chelem. Enfin, l’audience globale de la WTA chaque année est d’environ 700 millions de téléspectateurs.
C’est 63 ans après avoir créé la Coupe Davis pour les hommes en 1900 que la Fédération internationale de tennis (ITF) a commencé à organiser l’équivalent pour les joueuses.
Et c’est encore une fois une joueuse, en l’occurrence Mary Hardwick Hare, qui en est à l’origine. La tenniswoman anglaise, qui vivait aux États-Unis et avait pris sa retraite, proposa à la Fédération internationale de tennis (ITF) la création d’un tournoi mondial de tennis par équipe réservé aux femmes. Elle reçu immédiatement un large soutien.
Convaincue par Hare, l’ITF organisa alors la toute première Federation Cup en 1963, pour célébrer le 50e anniversaire de la Fédération internationale de tennis (ITF).
Ce fut tout de suite un succès retentissant. La première Coupe de la Fédération attira les inscriptions de 16 nations, un nombre respectable compte tenu du fait qu’il n’y avait pas de prix en argent et que les équipes devaient assumer leurs propres dépenses.
Le parrainage de sociétés telles que Colgate Group et NEC permit ensuite d’augmenter considérablement ce nombre, tandis que le soutien du sponsor principal actuel, BNP Paribas, continua de favoriser la croissance de la Billie Jean King Cup.
L’augmentation du nombre d’inscriptions conduisit à la création de compétitions de qualification régionales en 1992. Puis en 1995, la Federation Cup adopte un nouveau format raccourci son nom en Fed Cup. Les matchs se jouent alors systématiquement sur l’une sol d’une des 2 nations, à l’instar de la Coupe Davis.
Embed from Getty Imageswindow.gie=window.gie||function(c){(gie.q=gie.q||[]).push(c)};gie(function(){gie.widgets.load({id:’VxMj-NLcTdldYtBzEgsVXg’,sig:’76SCr4BU7sIJvifU_ttXQ2qCgLudUKnl0R–qasyaK4=’,w:’594px’,h:’415px’,items:’3432392′,caption: true ,tld:’com’,is360: false })});//embed-cdn.gettyimages.com/widgets.jsEnfin, en 2020, la WTA renomme la Fed Cup en Billie Jean King Cup et modifie totalement son format, au grand damne des fans. Le nouveau format voit en effet la création d’une finale, composée de 12 équipes et jouée en un seul lieu pendant six jours, ce qui a tout simplement mis fin aux ambiances exceptionnelles que l’on pouvait voir auparavant.
En amont, les équipes se qualifient pour les finales par le biais de rencontres qui se jouent à domicile et à l’extérieur), à l’exception des finalistes de l’année précédente, des hôtes et d’une nation bénéficiant d’une wild card, qui obtiennent tous une entrée automatique.
Vous connaissez maintenant les fondamentaux du tennis féminin. Il ne vous reste plus qu’à vous inspirer de ces championnes en vous rendant sur nos courts.